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Quand les chemins de Compostelle créent du lien
Article mis en ligne le 12 septembre 2010

par Evelyne Gigan

Samedi 11 septembre, l’heure est aux récits de voyage dans la salle paroissiale de Saint-Gilles-les-Bains. Plus d’une trentaine de personnes sont venues assister à la journée de rencontre des Amis réunionnais des chemins de Compostelle (ARCC). Parmi elles, les deux tiers aimeraient partir à Saint-Jacques de Compostelle.

Quant aux autres, ils n’hésitent pas à faire part de leurs expériences. Ils s’accordent tous à dire qu’il faut marcher à son rythme et voyager léger. Mais que peut-on emmener avec soi quand on prévoit de marcher près de deux mois ? Du linge qui sèche vite, une trousse de toilette qui fait aussi office de pharmacie, un duvet, un guide… en gardant toujours à l’esprit que son sac ne doit pas dépasser le dixième de son poids.

Autrefois, les catholiques allaient chercher des indulgences sur les chemins de Compostelle. La démarche n’est plus tout à fait la même de nos jours. Mais selon Daniel Paul Dumont, le secrétaire de l’association, ceux qui se mettent en route pour Saint-Jacques de Compostelle ont beau partir randonneurs, ils reviennent toujours pèlerins. Pour lui, les chemins de Compostelle sont chemins de liberté, de tolérance et de paix. On ne peut en ressortir que transformé.

L’ARCC existe depuis 2005. Elle compte près d’une centaine d’adhérents. Tous les premiers samedis du mois, l’association organise une sortie. Avec son « Compostelle Péï », elle a instauré un tour de l’île en plusieurs étapes.

Contact : 0692 77 01 39 ou daniel.paul.dumont wanadoo.fr


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