Vous avez pu découvrir précédemment la foi indéfectible de sœur Anne-Marie Javouhey en un Dieu Père de bonté, vivant et agissant dans le concret de la vie quotidienne. Une confiance qui n’a jamais quitté la fondatrice des sœurs de Saint-Joseph de Cluny.
Faisant fi des difficultés, cette ardeur chrétienne la conduira tout au long de son existence vers les exclus, les fragiles, les pauvres, des débuts de sa consécration où elle s’occupe des enfants abandonnés de la campagne française, jusqu’au service des esclaves d’Afrique et de Guyane auprès desquels elle œuvrera pour leur libération et leur émancipation ; la vie de sœur Anne-Marie Javouhey constitue ainsi une œuvre d’évangélisation.
Nous poursuivons nos entretiens avec sœur Suzelle, avec un conseil que la Bienheureuse Anne-Marie Javouhey aurait pu donner aux croyants d’aujourd’hui : « quand tout se ligue contre nous, quand l’avenir semble bouché, il nous faut nous redire : Dieu tire le bien du mal. Il n’abandonne jamais. L’épreuve pourra être cruelle. Il faut tenir dans la confiance, dans l’espérance, dans la fidélité et finalement tout s’éclairera. »