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Avant-Cédoi 2018 : « Les jeunes, la foi et le discernement des vocations »
Article mis en ligne le 6 août 2018

par Secrétariat de l’avant-Cédoi

Chaque année se vit un temps gratuit d’échange entre les évêques, laïcs, prêtres, religieux et religieuses de nos îles : les Comores-Mayotte, les Seychelles, Maurice, Rodrigues et La Réunion. Du 31 juillet au 3 août, pour la première fois, cette rencontre s’est tenue à Mayotte, accueillie par chaleureusement et efficacement par Mgr Charles et son équipe, avec l’aide du Secours catholique qui a prêté ses locaux pour toutes les réunions. L’école catholique des Orphelins apprentis d’Auteuil a également apporté sa précieuse contribution en offrant le logement dans son internat.

Mayotte est le dernier département d’outre-mer ayant accédé à ce statut français en 2011. Le peuplement provient de l’Afrique et de Madagascar. Voilà pourquoi les Mahorais parlent au quotidien un dérivé du swahili et le malgache parallèlement au français.
Dans ce territoire composé à 95 % de musulmans, les catholiques sont ultra-minoritaires. La cloche de l’église ne sonne qu’une fois par semaine, avant la messe du dimanche matin. Les conversions sont quasi impossibles ici à cause de la pression sociale et familiale. L’Église est tolérée grâce à la laïcité ! Elle se révèle surtout être une mère qui soutient des brebis isolées et rassemble ses enfants, tous étrangers, venus pour diverses raisons sur cette île. Ils sont d’origine malgache, métropolitaine, africaine, réunionnaise, etc.
Mayotte fait partie d’un diocèse plus vaste : le vicariat apostolique de l’archipel des Comores, qui comprend les îles de la Grande Comore, Anjouan et Mohéli. Le siège de l’évêché se situe à la Grande Comore. Mgr Charles, évêque de cet archipel, navigue donc entre ces quatre îles. Il a préparé notre venue et est resté avec nous durant toute la session de travail.

Les délégués de nos diocèses ont partagé sur le thème des « jeunes » choisi par nos évêques, en lien avec le futur synode qui aura lieu cet automne à Rome et qui portera sur le même sujet.

Mardi 31 juillet. En la fête de saint Ignace de Loyola, nous débutons notre séjour par un tour de l’île, nous faisons ainsi mieux connaissance entre nous, nous découvrons la population et la géographie. Nous sommes ainsi frappés d’apercevoir l’îlot par lequel transitent beaucoup de clandestins qui arrivent par bateau… lorsqu’ils réussissent à toucher terre. Passant par le port, celui-ci est en grève et des bateaux ne pouvant livrer leurs marchandises sont déroutés. Les champs cultivés sont rares. Les baobabs géants en bord de mer nous procurent un sentiment d’humilité. Les femmes se protègent le visage par un masque safrané contenant de la poudre de santal. C’est le dépaysement total !

Du mercredi 30 au vendredi 3 août. Durant trois jours, nous écoutons, nous partageons et nous synthétisons en carrefour. Les évêques veulent entendre ce que les jeunes délégués veulent leur dire. Les échanges sont à la fois profonds et vrais, mais il n’y a pas de procès entre les générations ! Le résumé des expériences vous est livré dans le document « Mon histoire est un récit d’appel et de salut ». A travers tous ces témoignages, nous soulignons que le parcours des jeunes est une histoire sainte, un « récit d’appel et de salut par Dieu ». La connexion avec Dieu n’a pas été immédiate, elle s’est faite dans le temps en passant par des combats et des déserts. Mais lorsque la connexion s’établit profondément, quelle joie de découvrir que « Dieu est mon sauveur » !

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