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« Témoins de l’Espérance » avec le Conseil diocésain de pastorale
Article mis en ligne le 10 janvier 2014

par Laura Bassetti

Le Conseil diocésain de pastorale (CDP) a tenu hier son assemblée plénière, au collège Saint-Michel à Saint-Denis, sur le thème « Témoins de l’Espérance ». L’Espérance, l’une des trois vertus théologales (Foi, Espérance, Charité), dont chaque homme est détenteur.
Ainsi, dans son discours d’introduction, Francis Cousin, secrétaire du CDP, a insisté auprès des quelque 300 personnes présentes, sur la nécessité d’avoir un comportement qui donne envie aux autres, – aux jeunes notamment – de s’engager pour le Christ, et donc d’être témoins de l’espérance.

Et pour le diacre Jacques Fournier, responsable du Sedifop (Service diocésain de formation permanente), qui s’appuyait pour son enseignement sur l’encyclique de Benoît XVI « Spe salvi » (Sauvés par l’espérance), il est important de se rappeler que « la source de l’espérance, c’est le don de l’Esprit Saint ». Reprenant les propos de Benoît XVI, il explique : « L’espérance pour moi-même n’est pas une véritable espérance. Seuls, nous n’y arriverons pas. C’est dans la communion avec le Christ que se vit l’espérance. Avec le Christ, on ne peut être que pour tous ».

Pour démontrer que c’est le Christ, le premier, qui vient à notre rencontre, le diacre raconte cette anecdote : « L’un de mes amis a rencontré Jésus dans un amphithéâtre de l’université lors d’un cours de géo-politique ! C’est à ce moment-là qu’il a décidé de prononcer ses vœux ».

Ainsi, Dieu se révèle parfois dans les moments les plus inattendus. Comme lors du passage du cyclone Bejisa dans notre département au début de l’année. C’est l’événement qu’a choisi Mgr Gilbert Aubry pour développer son propos, inventant « La parabole du cyclone » : « Il y eut le cyclone Bejisa. Puis la détresse humaine et matérielle. La disparition de l’électricité perturba les modes de vie, il y eut aussi des coupures d’eau. Les hôpitaux et les maisons de retraite, avec leur groupe électrogène, fonctionnaient au ralenti.

"Tous étaient à l’écoute d’une parole : celle d’un journaliste, d’un météorologue, d’un agent de l’EDF...

"Intuitivement, nous avons connu un moment de conscience commune, celle d’être dans le même bateau. Nous avons été successivement inquiétés, affolés, interpellés, encouragés par la solidarité qui s’exprimait. Et derrière le travail des personnes intervenues sur les zones sinistrées, il y avait un engagement, un sens du service. Il fallut tenir en éveil l’Espérance. L’élan de solidarité traversa le cyclone. Dans le cyclone, on écoute la voix de la radio ou de l’agent EDF, dans le cyclone de la vie, on écoute la voix de Dieu. Quand il n’y a pas d’énergie, pas de courant électrique, rien ne fonctionne ; c’est pareil avec l’Esprit Saint »

Concluant : « La météo climatique, c’est peu en comparaison de la météo spirituelle » !

Fortes de ces enseignements, les personnes présentes, prêtres et laïcs, ont réfléchi en fin de matinée sur la notion d’espérance, à partir de l’évangile de Matthieu « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau... » (Mt 11, 28-30)

Comment être témoins de l’espérance ? Les avis sont unanimes : il faut être enracinés en Christ et avoir de l’attention pour les autres (à écouter ci-dessous).

C’est aussi ce qui transparaissait des témoignages de Paul Hoarau, acteur politique de la vie réunionnaise, et de Gérard Rangama, entrepreneur solidaire. Pour eux, l’union fait la force et il n’y a pas d’espérance sans les autres (interviews à écouter ci-dessous).

Photos : S. Delecourt


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