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La paroisse de Saint-Gilles les hauts fête le 150e anniversaire de son église
Article mis en ligne le 2 septembre 2013

par Evelyne Gigan

Dimanche 1er septembre, les paroissiens de Saint-Gilles les hauts avaient de quoi se réjouir. D’une part, ils célébraient le 150e anniversaire de la bénédiction de leur église. D’autre part, ils fêtaient également saint Gilles, leur saint patron.

C’est sur une chanson intitulée « Ô grand saint Gilles », un morceau composé par Jocelin Lakia, chanteur de Gouss Tamarin et membre de la chorale de l’Éperon, que la relique de ce saint a été portée en procession à la fin de la messe.

Une messe présidée par le père Jean-Pierre Bergeron, qui a été curé de cette paroisse de 1977 à 1984. Après avoir évoqué quelques souvenirs liés à la paroisse, il a interrogé les fidèles sur leur façon de prier en énonçant des situations dans lesquelles les chrétiens peuvent ne pas soigner leur relation à Dieu. Cela allait de celui qui enchaîne prière sur prière en se disant « plus il y en a mieux c’est », à celui qui s’impatiente et se détourne de Dieu lorsqu’il n’est pas exaucé.

À midi, tous avaient amené leurs marmites pour un repas-partage près de la salle paroissiale. Il y a encore quelques mois, c’était là qu’ils participaient à la messe en attendant que l’église soit totalement rénovée. Cet après-midi-là, l’ambiance est plus festive et la chorale a de l’énergie à revendre.

La semaine prochaine, les cœurs seront encore à la fête. Les paroissiens se joindront à la joie du père Jean-Luc Ramarolahy, le curé de leur paroisse, pour ses dix ans d’ordination.

Construire une autre église

Quant au 150e anniversaire de la bénédiction de l’église de Saint-Gilles les hauts, il vaut bien une petite incursion dans l’histoire. Cet édifice n’aurait peut-être pas vu le jour sans l’abbé François Escudé.

Devant quitter l’île à cause de ses positions abolitionnistes, c’est en se perdant sur le chemin pour Saint-Denis que ce prêtre rencontre Mme Desbassyns. Celle-ci le prend alors sous son aile et fait le nécessaire pour qu’il devienne l’aumônier de la chapelle qu’elle a fait construire : la Chapelle pointue.

Après la mort de sa bienfaitrice, Frédéric de Villèle, le gendre de celle-ci, aimerait voir l’abbé partir de la Chapelle pointue. Le médecin du village suggère alors à ce dernier de construire une autre église. Un dénommé Boisselet lui offre le terrain. La première pierre est posée en 1856 et le 1er septembre 1863, l’église est bénie.

(Source : Archives diocésaines)


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