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Pluie de grâces aux Colimaçons
Article mis en ligne le 7 juin 2013

par Sonia Delecourt

La pluie et le froid n’ont pas découragé les 5000 pèlerins venus de toute l’île pour vivre ensemble le pèlerinage du Sacré-Cœur aux Colimaçons.
Un pèlerinage qui avait pour thème cette année : « Si tu savais le don de Dieu ».

« Jésus nous aime avec son cœur, et le cœur c’est le symbole de l’amour, a rappelé Mgr Gilbert Aubry au début de la messe. Si tu savais le don de Dieu, si tu savais comment je t’aime, dis Jésus à chacun de nous. La question que l’on peut se poser, c’est : est-ce que tu peux arriver à t’aimer toi-même comme Jésus t’aime, pour que tu puisses arriver à aimer ceux qui sont autour de toi, comme toi-même, et comme Jésus les aime. »

Dans l’assemblée, les gens sont venus pour prier pour eux, pour leur famille, pour la paix dans le monde. « Je suis là, parce que Jésus m’appelle pour venir vers lui, témoigne une pèlerine. Par amour pour lui. Je demande pardon, je prie pour la paix dans le monde entier et surtout en Syrie en ce moment, pour la paix dans ma famille. »
« Je suis venue adorer le cœur de Jésus qui nous accorde tellement de grâce et de merveilles tout au long de notre vie, témoigne une jeune femme. C’est vraiment pour le remercier et le louer. »

L’origine de la vénération au Sacré-Cœur de Jésus date de très longtemps. Dès le Moyen-Age et même dès l’Antiquité, les mystiques ont contemplé le côté ouvert de Jésus. Mais il faudra attendre la seconde moitié du XVIIe siècle, le 20 octobre 1672, pour qu’un prêtre normand, Jean Eudes, en célèbre la messe pour la première fois. En 1675, Marguerite- Marie Alacoque, visitandine de Paray-le-Monial reçoit des révélations du Seigneur, ce qui contribuera à répandre ce culte. De 1672 à 1840, la fête du Sacré-Cœur se propage avec des formulaires multiples. De 1765 à 1970, Rome en approuve successivement quatre. L’objet de la fête a été difficilement fixé. Deux courants caractérisent la dévotion moderne au Sacré-Cœur, l’action de grâce pour la richesse insondable du Christ (Ep 3,8) et la contemplation réparatrice du Cœur transpercé (Jn 19,37). (Source www.liturgiecatholique.fr/)


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