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Le cardinal Bergoglio devient le pape François
Article mis en ligne le 13 mars 2013
dernière modification le 14 mars 2013

par Centre diocésain d’information

Le nouveau pape est le cardinal Jorge Mario Bergoglio, un jésuite âgé de 76 ans. C’est le premier pape sud-américain. C’est aussi la première fois qu’un jésuite devient pape.

Né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires en Argentine, il suit une formation de technicien en chimie avant d’entrer au séminaire de Villa Devoto puis au noviciat de la Compagnie de Jésus, le 11 mars 1958. Il est ordonné prêtre le 13 décembre 1969.

Jean-Paul II le nomme évêque auxiliaire de Buenos Aires le 20 mai 1992, puis coadjuteur du même diocèse le 3 juin 1997. À la mort du cardinal Antonio Quarracino, il devient archevêque du diocèse de la capitale.

Il est aussi l’évêque ordinaire des fidèles de rite oriental.

Jean-Paul II le crée cardinal lors du consistoire du 21 février 2001 avec le titre de cardinal-prêtre de San Roberto Bellarmino.

Au sein de la Curie romaine, il est membre de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, de la Congrégation pour le clergé, de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, du Conseil pontifical pour la famille et de la Commission pontificale pour l’Amérique latine.

Le 21 février 2008, Benoît XVI avait reçu en audience privée les jésuites membres de la 35e congrégation générale et leur nouveau supérieur général. Il avait alors exposé sa vision des jésuites.

Il avait notamment déclaré : « Comme vous l’ont dit plusieurs fois mes prédécesseurs, l’Eglise a besoin de vous, compte sur vous, et continue de s’adresser à vous avec confiance, pour atteindre en particulier ces régions physiques et spirituelles où d’autres n’arrivent pas ou ont des difficultés à se rendre. »

Et encore : « Aussi l’Eglise a-t-elle un besoin urgent de personnes à la foi solide et profonde, dotées d’une bonne culture et d’une vraie sensibilité humaine et sociale, de religieux et de prêtres qui consacrent leur vie sur ces frontières pour témoigner et aider à comprendre qu’il existe au contraire une profonde harmonie entre la foi et la raison, entre l’esprit évangélique, la soif de justice et l’engagement pour la paix. C’est la seule manière de pouvoir faire connaître le vrai visage du Seigneur à tous ceux qui, aujourd’hui, ne le trouvent pas ou le méconnaissent. C’est à cela que la Compagnie de Jésus doit se consacrer en priorité. »

Exposant son attente à leur égard, il avait poursuivi :

« Je vous invite , aujourd’hui encore, à réfléchir pour retrouver pleinement le sens de votre « quatrième vœu » d’obéissance au Successeur de Pierre, qui n’exige pas seulement que vous soyez prêts à être envoyés en mission dans des terres lointaines, mais également prêts – dans le plus pur esprit ignacien qui consiste à “être avec l’Eglise et dans l’Eglise ” – à « aimer et servir » le Vicaire du Christ sur terre avec cette dévotion « effective et affective » qui doit faire de vous ses précieux et irremplaçables collaborateurs dans son service pour l’Eglise universelle. (…)

« Je vous encourage en même temps à poursuivre et à renouveler votre mission au milieu des pauvres et avec les pauvres. Hélas, les nouvelles causes de la pauvreté et de la marginalisation ne manquent pas en ce monde marqué par de graves déséquilibres économiques et écologiques, par un processus de globalisation où l’égoïsme l’emporte sur la solidarité, par des conflits armés dévastateurs et absurdes. Comme j’ai eu maintes fois l’occasion de le répéter aux évêques latino-américains réunis au Sanctuaire d’Aparecida, « L’option préférentielle pour les pauvres est implicite dans la foi christologique en ce Dieu qui pour nous s’est fait pauvre, afin de nous enrichir par sa pauvreté (2 Cor 8,9) ». Il est donc naturel que ceux qui veulent être de vrais compagnons de Jésus, partagent réellement son amour pour les pauvres. Pour nous le choix des pauvres n’est pas un choix idéologique, mais naît de l’Evangile.

« En accueillant et développant une des dernières intuitions clairvoyantes du père Arrupe, votre Compagnie a le mérite de perpétuer une œuvre de service auprès des réfugiés. Considérés souvent comme les plus pauvres parmi les pauvres, ces derniers ont besoin d’une aide matérielle, mais ils ont aussi besoin d’une approche spirituelle, humaine et psychologique plus profonde qui est justement de votre ressort."

Benoît XVI avait terminé son discours en reprenant la prière enseignée par saint Ignace de Loyola au terme des Exercices spirituels :

« Prends, Seigneur, et reçois
toute ma liberté, ma mémoire,
mon intelligence
et toute ma volonté ;
tout ce que j’ai et possède,
c’est Toi qui me l’as donné :
à Toi, Seigneur, je le rends ;
tout est à Toi,
disposes-en selon ton entière volonté.
Donne-moi ton amour et ta grâce :
c’est assez pour moi. »

Une prière que le pape François, certainement, a dû redire avant d’apparaître au balcon, ce soir, pour donner sa première bénédiction Urbi et Orbi.


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