La foi, une aide précieuse dans la maladie
Article mis en ligne le 12 février 2013
dernière modification le 19 février 2013

par Evelyne Gigan

Quand la maladie frappe, il n’est pas évident de l’accepter. Pourtant la foi aide. À l’occasion de la Journée des malades, voici le témoignage de Jacqueline de Sainte-Marie. À trente-trois ans, lorsque les premiers signes de la sclérose en plaque apparaissent chez Christian, son mari, elle apprend de la bouche des médecins qu’il ne pourra pas vivre plus de six ans. En réalité, il vivra encore treize ans après l’annonce du diagnostic. Il meurt à l’âge de quarante-six ans.

Comment votre mari vivait-il sa maladie ?

- Mon mari avait appris à l’accepter, parce qu’il voulait vivre, il aimait la vie, il aimait les autres.

Il aimait encore la vie même s’il ne pouvait plus en profiter comme avant ?

- Il avait appris à aimer la vie par amour pour nous, par amour pour ses parents et il voulait voir grandir ses enfants. Il avait la foi, il avait l’espérance.

Peut-on réellement garder la foi quand on est aussi malade ?

- Oui on le peut, parce que ce n’est pas la faute de Dieu.

On ne perd pas la foi ?

- Non

Cela suppose une foi bien ancrée ?

- C’est une question d’acceptation. La maladie nous apprend à accepter, vous avez des repères. La foi, c’est quoi ? Ce n’est pas de dire dix chapelets, le Bon Dieu ne va pas nous dire, tu as bien récité tes prières, tu as la foi. La foi, c’est d’accepter ce qui vous arrive. La foi, c’est de vivre tous les jours cette épreuve et de se demander ce que l’on peut en faire.


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